Au second mois de l’automne

“Au deuxième mois de l’automne, […] le vent souffle avec violence. Les oies sauvages, grandes et petites, arrivent ; les hirondelles retournent au midi. Tous les oiseaux amassent des friandises pour l’hiver.

Le fils du ciel […] monte la voiture de guerre, qui est traînée par des chevaux blancs à crinière noire et qui porte l’étendard blanc. Il est vêtu de blanc ; des pierres de prix de couleur blanche pendent à son bonnet et à sa ceinture.

En ce mois, on offre un repas aux vieillards décrépits. On donne à chacun d’eux un escabeau et un bâton. On leur distribue de la bouillie claire, de la boisson et des aliments.

À l’équinoxe, on établit l’uniformité des mesures de longueur et des mesures de capacité ; on égalise les pesons et les fléaux des balances ; on rectifie les poids de trente livres et ceux de cent vingt livres ; on examine les mesures d’un boisseau et celles de dix boisseaux.

En ce mois, on diminue les droits exigés aux barrières et sur les marchés, pour attirer les marchands, les voyageurs, les denrées et toutes sortes de marchandises, dans l’intérêt des travaux du peuple. Quand les étrangers arrivent en grand nombre de tous les côtés, même des pays les plus éloignés, les choses nécessaires ne font pas défaut, les gouvernants ne manquent pas de ressources ; tous les travaux s’exécutent sans difficulté.”

Extraits du “LI KI  (Liji), mémoires sur les bienséances et les cérémonies” traduction S. Couvreur

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A bientôt….

L’équipe du GFMC