Valérie Clasquin interviewée par Marie-Laure

ML : Décris-nous ton parcours ?
Valérie : Ayant d’abord tenté une première année de médecine, et afin de rester dans la santé, je suis partie en préparatrice en pharmacie, où j’ai appris énormément sur les plantes en phyto et homéo. Puis les fleurs de Bach et quelques temps après l’aromathérapie est arrivée en pharmacie. Comme les explications des laboratoires ne suffisaient pas, je me suis documentée afin d’approfondir cette méthode. Puis petit à petit je l’ai relié à la réflexologie.
De fils en aiguille, entre les conseils aux patients et mes recherches, j’en suis arrivée à donner des cours afin de permettre à tout le monde d’utiliser l’aromathérapie.

ML : Pourquoi être allée vers l’aromathérapie et pas l’homéopathie ou la phytothérapie ?
Valérie : En plus de la concentration des huiles, il y a l’odeur qui permet de faire travailler l’olfactothérapie et donc aller vers d’autres possibilités en utilisant l’odorat. Par ce biais, on a la possibilité de travailler sur le psycho-émotionnel en plus du physique. Le physique en mettant des huiles spécifiques pour des massages globaux ou de points ciblés ; le psycho-émotionnel par l’odeur, un peu à la manière d’une madeleine de Proust. Et certaines douleurs liées à des chocs physiques et/ou émotionnels peuvent se libérer grâce à ce travail olfactif.

ML : Quels sont les désavantages des huiles ?
Valérie : Elles ne peuvent pas être utilisées par tout le monde car il y a des risques d’allergie, des risques photosensibles. Par contre en olfactothérapie comme avec un diffuseur ou un inhaleur, elles sont plus accessibles. Certaines huiles ne sont pas utilisables pour les enfants, mais on peut utiliser des hydrolats qui sont plus dilués et donc qui permettent une action en pédiatrie.

ML : Peut-on utiliser l’aromathérapie à la maison facilement ?
Valérie : Oui en prenant certaines précautions car certaines huiles ne peuvent pas être utilisées chez tout le monde, certaines sont même dermocaustiques. Il faut donc les connaître et savoir utiliser dans ces moments les hydrolats ou les diffuseurs.

ML : Est-ce qu’un professionnel de santé peut facilement utiliser les huiles ?
Valérie : Oui, mais il faut être formé et savoir faire la différence entre les huiles par exemple entre la lavande fine, le lavandin, la lavande aspic car elles n’ont pas du tout la même propriété ; sur ces trois huiles, seule la lavande fine ne contient pas de camphre interdit chez les enfants mais intéressant pour les sportifs. Il faut donc bien connaître son sujet aussi bien le patient que l’aromathérapie.
Le professionnel de santé peut aussi diffuser des huiles dans son cabinet mais attention ce ne sont pas les mêmes en fonction des heures de la journée.

ML : Existe-t-il une « trousse d’urgence » ?
Valérie : Oui, pour des « bobos » de tous les jours je pourrai vous donner une petite mallette utilisable en massage, en olfacto-thérapie, ou encore en cataplasme que nous verrons.
On peut même utiliser des huiles en fonction de leur qualité énergétique : plus yin ou plus yang ou plus en rapport avec tel ou tel mouvement ou organes.

Vendredi 31 mai de 17hres à 20 hres INSCRIVEZ-VOUS,

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A bientôt….

L’équipe du GFMC